Clermont avant la Révolution
Clermont compte environ 1 400 habitants et la situation des habitants est misérable. (En 1630, la population est de 500 feux et en 1657, après le siège de la forteresse, elle est tombée à 120 feux ; 1 feu fiscal équivaut approximativement à 4,5 habitants). Les Clermontois ont régulièrement tenté de s’affranchir, mais en vain, des charges écrasantes qui les accablent, aussi ils accueillent favorablement la Révolution. Cependant, dès que le corps municipal apprend que l’assemblée générale des trois états du baillage est convoquée par erreur le 19 mars 1789 à Varennes et non à Clermont, il porte réclamation. Celle-ci est fondée et elle est accueillie favorablement par le garde des sceaux Barentin. Louis XVI signe le 15 mars un règlement qui rétablit le siège à Clermont mais il est trop tard et il le suspend, tout en garantissant formellement les droits du baillage de Clermont.
Le 17 mars 1789, les habitants de Clermont et Vraincourt, âgés de 25 ans et compris dans le rôle des impositions, se réunissent. Ils rédigent le cahier de doléances et élisent leurs quatre députés pour l’assemblée du baillage. Si dans le 1er article du cahier des plaintes ils expriment le souhait que l’impôt soit supporté par tous les sujets de l’État à proportion de leurs biens et revenus, ils demandent dans l’article 12 que la ville conserve sa priorité comme 1re ville du Clermontois avec ses privilèges maintenus quand ce dernier est passé à la France en 1784.
Le 19 mars, le maire et les députés de Clermont se rendent à l’assemblée des trois ordres à Varennes et demandent son transfert immédiat à Clermont selon le règlement du roi du 15. Devant le refus qui leur est opposé, ils se retirent, ignorant peut-être que Louis XVI a suspendu son ordonnance. Le 27 mars, les élections pour désigner les électeurs qui se rendraient à l’assemblée électorale de Verdun sont terminées ainsi que la rédaction du cahier de doléances du Clermontois qui fait la synthèse des remontrances des 83 communes. Les députés du tiers-état de Clermont n’y participent pas et la ville n’a aucun élu à Verdun pour nommer les députés aux États Généraux. Après ces élections, Clermont a continué de protester et ne s’est pas rendue aux élections de novembre et décembre 1789 à Varennes.
Toutes ces protestations n’ont eu aucun effet mais dès 1790, lors de l’organisation du département de la Meuse, Clermont devient le siège de l’administration d’un des 8 districts du département alors que Varennes n’en obtient que le tribunal.
Les débuts de la Révolution
Dès juin 1789, les Clermontois s’inquiètent de troubles et d’émeutes dans le royaume. Le corps municipal envisage le 1er août d’établir une milice bourgeoise de 100 hommes armés pour faire des patrouilles à Clermont et à Vraincourt. Le projet, retardé avec l’arrivée de 25 hussards de Lauzin pour protéger la ville, se concrétise le 30 août à la suite de propos tendant à soulever le peuple pour attaquer les membres du corps municipal, lequel demande au commandant des hussards de tenir sa troupe en armes et sur pied pour arrêter les mouvements séditieux.
Début 1790, Clermont est en effervescence ; la sécurité est assurée par un détachement du régiment de Royal-Allemand commandé par le Prince de Lambesc. Le conseil général de la commune décide le 17 février de créer une garde nationale chargée de repousser les ennemis du bien public et de la liberté. Le 14 juillet, jour de la Fête de la Fédération, sur le Plateau de Sainte-Anne après la messe en plein air, les officiers et soldats de la garde nationale prêtent devant les membres de la municipalité, les notables et autres citoyens le serment de rester fidèles à la Nation, à la Loi et au Roi ainsi qu’à la Constitution.
La fin du Clermontois
Le Clermontois, une principauté formée par les comtés, terres et seigneuries de Stenay, Dun, Jametz, Clermont et les domaines des prévôtés de Varennes et des Montignons (Montzéville) avait été donné au « Grand Condé » en 1648. Déchu de ses dignités et gouvernements pendant la Fronde des princes, un article du traité des Pyrénées signé le 7 novembre 1659 le remettait en possession de ses biens antérieurs à la révolte. Louis XVI rétablissait sa souveraineté sur la principauté par un contrat d’échange avec Louis-Joseph de Bourbon Condé le 15 février 1784. Ce dernier recevait 7 500 000 livres ainsi qu’une rente annuelle de 600 000 livres.
L’assemblée constituante avait déclaré l’inaliénabilité du domaine national et posé le principe que les contributions publiques ne pouvaient jamais être la propriété d’un citoyen. Les débats sur le Clermontois sont mis à l’ordre du jour de l’assemblée du 15 janvier 1791. La question de savoir si le Clermontois est une propriété domaniale fait l’objet d’une longue étude et ce n’est que le 15 mars 1791 que le décret est adopté :
– la donation du Clermontois faite en décembre 1648 à Louis de Bourbon, Prince de Condé, est révoquée ;
– le contrat d’échange du 15 février 1784 est déclaré nul et non avenu et la rente en faveur de Louis-Joseph de Bourbon Condé supprimée ;
– en mémoire des services rendus par Louis de Bourbon dit « le Grand Condé », la somme de 7 500 000 livres comptée à Louis-Joseph de Bourbon Condé lui demeure attribuée.
Ce décret du 15 mars 1791 signe la fin du Clermontois.
La fuite vers Varennes
Alors que le système monarchique n’est pas contesté, que Louis XVI est encore acclamé et qu’il jouit d’importantes prérogatives constitutionnelles, il choisit de s’évader du palais des Tuileries en direction de Montmédy.
A Clermont, on voit passer le 20 juin 1791 des hussards sous les ordres du marquis de Bouillé. Un détachement de dragons commandé par Damas stationne dans la ville alors qu’un second est à Auzéville. La population est inquiète car les soldats ont ordre de tenir leurs chevaux sellés et leurs armes prêtes.
Le 21 juin à 21 heures 30, les habitants voient arriver au relais du maître de poste Canitrot un courrier précédé de peu par deux voitures. Comme ils voient Damas s’entretenir avec les voyageurs, ils soupçonnent que ce sont des personnes de haute considération, peut-être même de la famille royale. Quand l’ordre est donné aux postillons vers 21 heures 45 de prendre la direction de Varennes, route inhabituelle empruntée souvent en juillet 1789 par de nombreux émigrés, ils avertissent des membres de la municipalité et du directoire du district. Les élus se réunissent en commun à 23 heures à l’hôtel de ville, envoient deux courriers à Varennes, Jean Bertrand et le gendarme Nicolas Leniau chargés d’identifier les passagers des voitures et au besoin de les faire arrêter, et décident de s’opposer au départ des dragons du colonel Damas en donnant l’ordre de rassembler sur la place la Garde Nationale. Le maire Hubert Mennehand-Burnet et le major Bédu de la Garde obtiennent de Damas, qui est sous la menace de fusils, que ses dragons mettent pied à terre, ce qu’ils font en criant « Vive la Nation ». Ils font défection.
Le lendemain 22 juin, les administrateurs ont appris l’importance des personnes arrêtées à Varennes, mais aussi que Bouillé arriverait avec sa cavalerie de Royal-Allemand pour les secourir. Aussitôt, ils envoient leurs 150 gardes nationaux commandés par Carré et Bédu à Varennes où il se décide que la famille royale parte de la ville au plus vite pour retourner à Paris. C’est le commandant de la Garde nationale de Neuvilly, Bigault de Signemont, qui est chargé d’organiser le cortège. Les voitures royales passent dans Clermont à 10 h du matin, entourées d’une foule évaluée à 6 000 personnes.
En récompense pour sa participation à l’arrestation du roi, la Convention vote des félicitations à la ville de Clermont et lui donne, par décret du 18 août 1791, un canon comme souvenir et 500 fusils pour équiper les gardes nationaux du district. (Avant l’arrivée des Prussiens l’année suivante, le canon est caché dans l’étang mais un dénommé Maurice Angelle dit Mongaud, ancien garde-chasse du prince de Condé, donne l’information à l’ennemi qui s’en saisit et le ramène à son camp à Brabant. Quand les Prussiens sont chassés de France, il est condamné à mort le 15 mai 1793 par le tribunal criminel de la Meuse pour intelligence avec l’ennemi en 1792 ; il aurait été exécuté à Saint-Mihiel.)
La guerre
Les Clermontois vont encore connaître des émotions avec l’invasion de la France par l’Autriche et la Prusse : le 31 août 1792, alors que l’armée ennemie fait le siège de Verdun, un escadron de hussards entre dans Clermont en tirant des coups de pistolet, se saisit du maire et menace de le tuer si toutes les armes qui sont dans la ville ne sont pas remises. Les officiers municipaux consentent au désarmement et tous les fusils sont détruits par les hussards sur la place. Peu après, Galbaud, l’ancien commandant à Verdun devenu maréchal de camp de Dumouriez, arrive de Varennes avec 1 500 hommes. Son détachement, composé du Royal Auvergne et du bataillon de volontaires de Saône-et-Loire, doit quitter la ville devant la menace et il se replie avec l’ordre d’interdire à l’ennemi le passage du défilé de la côte de Biesme aux Islettes que Dumouriez appelle les « Thermopyles de la France ». Le 7 septembre, le duc de Brunswick et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II arrivent à Clermont où ils constatent les défenses françaises qui leur interdisent le défilé des Islettes. Ils préfèrent contourner la position par la région de Grandpré et laissent en garnison à Clermont les Hessois du landgrave Guillaume IX et les Autrichiens de Hohenlohe-Kirchberg.
Le 20 septembre, au bruit de la canonnade de Valmy, les Hessois de Clermont attaquent et sont repoussés devant la Biesme par l’artillerie française. Après leur défaite à Valmy, les Prussiens, décimés par la dysenterie, se retirent et le général Dillon réoccupe Clermont avec ses troupes le 2 octobre 1792. Le Directoire peut alors quitter Sainte-Menehould pour revenir siéger à Clermont.
La vente et la destruction du patrimoine religieux de la commune
Après le départ en 1792 de Claude Humbert, le dernier ermite, la chapelle Sainte-Anne saisie comme bien national est fermée puis mise sous scellés le 4 février 1794. Elle est vendue le 20 octobre de la même année à un habitant de Clermont, Nicolas Veinant, qui la préserve de la destruction, contrairement à bien d’autres édifices religieux en France.
L’église Saint-Didier n’échappe pas en 1793 aux révolutionnaires qui veulent effacer toute image à connotation religieuse en mutilant les statues.
La persécution des prêtres
Le 28 février 1790, les prêtres de Clermont prêtent le serment civique décrété par l’Assemblée nationale constituante le 4 février. Ils restent fidèles à la Nation, à la Loi et au Roi tant que la religion et l’église ne sont pas en cause, ce qui n’est plus le cas quand l’Assemblée adopte la Constitution civile du clergé qui transforme les ecclésiastiques en fonctionnaires élus par l’assemblée des citoyens actifs et évince le pape de la nomination des évêques. Les prêtres réfractaires, ceux qui ne prêtent pas serment, vont subir des vagues de persécutions et sont condamnés à l’exil, à la réclusion ou à la déportation. Mallarmé vient souvent à Clermont où il applique en Meuse une politique de déchristianisation implacable. Le 26 mars 1794, il terrorise même les révolutionnaires clermontois qu’il accuse de modérantisme.
Le curé de Vraincourt Théodore Gérard est le seul à faire sa soumission à la loi le 23 janvier 1791 après la messe. Il se défroque ensuite et épouse à Clermont le 9 octobre 1794 Marie Anne Nicéphore Gose. Il n’en est pas de même pour Reboul, Blondelet et Charpentier qui prêtent serment le 21 janvier 1791 mais avec des réserves, ce qui n’est pas accepté.
Ancien vicaire de Saint-Sulpice à Paris puis curé de Clermont depuis le 21 juin 1789, Louis Reboul se réfugie à Montfaucon puis émigre à Bruxelles. Au rétablissement du culte en 1802, bien que le maire et de nombreux habitants demandent son retour, il choisit de partir pour l’Italie.
Né dans la commune le 12 décembre 1729, Jean-Baptiste Blondelet, prêtre et chapelain, est professeur au collège ecclésiastique depuis 1756. Il refuse plusieurs fois de prêter le serment constitutionnel dans les termes imposés et il reste à Clermont, déchargé de sa fonction. Comme il est infirme et malade, il jouit d’une tranquillité relative jusqu’au 25 octobre 1792, date à laquelle le procureur-syndic de Clermont lui signifie qu’il doit se conformer à la nouvelle loi du 26 août 1792 sous peine d’exil, de prison ou de déportation. Il répond par une longue pétition et le Directoire du District envoie l’officier de santé Hubert Renard qui constate son mauvais état physique et remet un rapport qui lui est très favorable. La municipalité le protège en soulignant sa bonne conduite et en affirmant qu’il ne peut pas être considéré comme fonctionnaire public, ce que n’entend pas le Directoire du District. L’abbé Blondelet, intransportable pour être conduit en prison, reste donc à Clermont sous la surveillance des autorités mais le 14 avril 1793, il est déclaré suspect. A la suite de l’arrêté de Mallarmé du 26 mars 1794, Il est conduit en prison à Bar-le-Duc puis est déporté le 20 avril. Jean-Baptiste Blondelet part pour Rochefort avec le 6e convoi où il embarque à bord de l’ancien navire négrier le « Washington » sur lequel les conditions de vie sont épouvantables. Il meurt le 17 septembre 1794 et il est inhumé sur l’île Madame.
Dernier chapelain de Clermont, André Germain Charpentier est professeur et principal du collège ecclésiastique. Après la vente des bâtiments de l’ancien couvent des Annonciades, il achète le 3 mai 1787 la maison sur la place de la ville qui dépendait de la fondation Villemorin. (Cette maison a été rachetée le 6 janvier 1792 par la municipalité pour y placer le Directoire ; elle a utilisé en partie la somme de 12 000 livres abandonnée à son profit par les sieurs Carré et Bédu, somme accordée par l’Assemblée nationale à titre de récompense pour services rendus lors de l’arrestation du roi à Varennes. Cette maison est devenue ensuite l’Hôtel de ville qui a brûlé le 5 septembre 1914). L’abbé Charpentier choisit de s’exiler à Liège. Après la Révolution, il part pour Saint-Dizier, sa ville natale, et il devient directeur du petit collège. Il décède le 4 avril 1811.
Jean-Baptiste Mennehand est né le 23 juillet 1754 à Clermont. Après ses études au collège ecclésiastique de la ville, il entre au séminaire de Verdun en 1774. Ordonné prêtre en 1779, il devient vicaire à Cumières et Chattancourt puis à Bellefontaine. En août 1783, il revient à Clermont pour desservir l’ancienne église du couvent des Annonciades. Au début de la Révolution, il est officier municipal et comme il n’est pas considéré comme fonctionnaire public et qu’il n’est pas perturbateur de l’ordre, on ne l’invite pas à prêter serment à la Constitution ; il n’est pas inquiété jusqu’au 25 mars 1791, après que François Carré ait été élu curé par le corps municipal. S’il n’a plus accès à l’église après cette date, il peut toujours célébrer la messe dans l’église des Annonciades jusqu’à l’installation d’un nouveau prêtre à Noël 1791 et ensuite à la chapelle Sainte-Anne. Il prête finalement serment le 28 mars 1793 mais sa soumission tardive le dessert : il est déclaré suspect par le procureur de la commune le 14 avril suivant mais il n’est pas arrêté. L’abbé Mennehand bénéficiait toujours de protections dans la commune – il est le cousin du maire en 1791-1792 – et il a obtenu un certificat de civisme. Le 18 octobre, il est placé sous la surveillance du comité révolutionnaire de Clermont mais quand Mallarmé vient à Clermont le 26 mars 1794, il est inscrit le même jour sur la liste des prêtres sujets à la déportation. Il est arrêté et transféré à la prison de Bar-le-Duc. Le 20 juin 1794, le Directoire du département l’inscrit sur la liste du 9e convoi de prêtres à conduire à Rochefort pour être déportés en Guyane. Le convoi part le lendemain et arrive le 6 juillet. Mennehand est embarqué à bord du « Washington » où il est jeté aux fers. Le bateau restera à quai à Rochefort. Après la chute de Robespierre en juillet 1794 puis le décret du 30 janvier 1795 qui ordonne la libération des prêtres meusiens, l’abbé Mennehand arrive à Clermont début avril et se déclare après la parution du décret du 30 mai 1795 qui permet l’exercice du culte. Après la nouvelle loi persécutrice du 6 septembre 1795, il est de nouveau condamné à la déportation le 13 novembre mais il vit caché et les gendarmes ne le trouvent pas. De retour à Clermont en juin 1797 avec un passeport régulier, il doit à nouveau fuir et se cache à Sedan puis à Dohan, près de Bouillon, où il est finalement arrêté le 22 août 1798. Il est conduit devant le tribunal militaire de Mézières qui le renvoie à Bar le 7 septembre, fers aux pieds, en passant par Clermont. L’administration centrale du département le condamne de nouveau à la déportation le 18 octobre 1798. Grâce à l’intervention de plusieurs personnes très influentes, sa peine est commuée en 2 années de détention. En janvier 1800 l’administration rend un arrêté qui le fait sortir de prison vu son mauvais état de santé et il est contraint de résider à Clermont sous la surveillance de l’administration municipale du canton.
Après la période révolutionnaire, Jean-Baptiste Mennehand part pour Châlons où il est appelé comme auxiliaire du clergé. Rétabli, il est nommé en 1806 vicaire de la paroisse de Notre-Dame puis le 21 octobre 1813 aumônier de la Congrégation de Notre-Dame. Le 8 avril 1824, l’évêque de Châlons Mgr Prilly le fait chanoine de la cathédrale. Il meurt le 11 décembre 1830.
Le télégraphe de CHAPPE
Le 3 août 1793, le Comité de Salut public décide la construction de deux lignes de télégraphe aérien : Paris-Lille et Paris-Landau. Après l’inauguration de la première, la construction de la seconde est ordonnée en octobre 1794 et ne commence qu’un an plus tard. Déviée de Landau sur Strasbourg, elle est mise en service le 31 mai 1798. Le poste du télégraphe optique est installé sur la butte à l’entrée du Plateau de Sainte-Anne, rebaptisé « Champ de la Fraternité » par délibération du 6 août 1793. Il permet de transmettre par temps clair une dépêche codée en moins de deux heures entre les deux têtes de station alors qu’il fallait quatre jours par la diligence. Le télégraphe optique et le train sonnent le glas du télégraphe de Chappe : la ligne est fermée le 18 juillet 1852, jour de l’inauguration de la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. Il ne servait plus qu’à transmettre les résultats de la Loterie nationale.
Par acte du 17 juillet 1853, la commune acquiert de l’État le bâtiment de l’ancien poste télégraphique ainsi que les deux parcelles de terrain qui servent de jardin aux stationnaires et elle le revend à démonter sur place en 1855 avant qu’il ne se dégrade.
Dessin d’un poste télégraphique avec son mécanisme et plan du bâtiment du télégraphe de Chappe à Clermont-en-Argonne dressé pour la vente du 21 juin 1855. (Archives départementales de la Meuse)